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One Shot - Maria Zard

by Maria Zard

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1.
Culture 04:18
Allez lève toi Allez, un pied puis l’autre Allez lève toi Allez Ouvre ta porte Ils ont voulu t’abattre Te détruire rien à battre On sera là dès demain Te r’construire de nos mains Prenons les pierres Levons les murs Portes en fer Contre les blessures Qu’ils t’on infligé A grand coup d’bulldozer On ira leur crier Rien à foutre d’ton taser On était là hier On s’ra toujours là demain S’il faut vous faire la guerre On la f’ra pas de loin Même à terre on s’lève On s’élève , nos sèves Qui se mettent à bouillir Qu’ils aimeraient voir souffrir Nous aiderons à courir Pour que le pire des soupir Ne fasse pas d’nos sourires Un putain d’souv’nir Acrobate Tu dois te battre Funambule Pour nos bulles Ils veulent faire de nos âmes Un putain d’vide sans fond Mais leurs pieux font la trame De nos inspirations Les libertés s’effondrent Ils veulent nous mettre au pas Mais temps qu’nos cœurs font onde Nous ne partirons pas Ils veulent faire de nos voix Un tas de cendre Et de toutes leurs lois Qu’ils nous répandent Ils espèrent bien tuer Les espoirs d’libertés Mais ils ne savaient pas Qu’on ne nous abat pas Tous les poètes Lèvent la tête Temps que dans ce monde Les colères grondent S’ils détruisent nos cabanes On ouvrira les vannes De nos âmes qui crient Au fond de nos esprits Que ces notes qui résonnent Au long de nos automnes Nous rendent libres nous envolent Malgré les coups qui volent Du bout de leurs matraques Des réformes qui attaquent Ils imposent leur spectacle A grand coup d’claque Après les squats les bars Après les bars l’anar Après l’anar le pauvre Après ça on s’sauve Ils ont fait champ de ruine Nous on chante, imagine Ils veulent croire à la fin Et nous main dans la main Du début on repart On répare nos espoirs On rouvrira nos portes Tant que nos cœurs supportent Allez, lève toi Allez, t’es pas seul Allez, lève toi Allez, touche le sol S’ils ont cassé nos murs S’élèveront nos murmures Pour devenir des cris Qui résonnent dans la nuit Jusque dans leur cauchemars Ils verront l’étendard De nos âmes qui explosent De nos notes qui s’imposent S’ils veulent nous rendre aveugles Nous ne seront plus muets Et nous nous ferons aigles Permet moi d’insister S’ils veulent casser nos angles On n’cessera d’exister De griffes seront nos ongles On n’cessera d’attaquer Et nos squats nos comptoirs Nos enceintes nos miroirs Nos recueils de déboires S’allumeront de noir Et toujours de nos nuits S’élèveront nos esprits S’ils nous veulent endormis Nous nous ferons de bruit S’il nous veulent sages Nous nous ferons rage S’ils nous veulent sourds Nous nous ferons jour S’ils nous veulent morts Nous nous ferons forts S’ils nous inondent Nous nous ferons mondes
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Souvenir 04:13
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One shot 03:59
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Nue sur le bitume Quand la plume s’est tue Trop déçue de la lune Qui allume les abus Abîme les éclats Quand éclatent les crimes Affine les ébats Quand s’abattent les déprimes Les corps qui défilent S’empilent sous nos forts Dans des décors subtiles Habiles parjures de mort Consommation sans fin Affamés d’inactions Explosions des matins Où s’éteignent nos illusions Piétinés les espoirs Sur les trottoirs brûlés Embuées les histoires Trajectoires des paumés Je court sur le bitume La plume en bouée de secours Quand les jours d’amertume S’enfument les discours Je ne crois plus en rien Et rien ne passe en moi J’ abat tous les matins J’éteins tous les émois Je ne rêve que de vide Avide d’une trêve Où crèverait l’éphéméride Qui rend arides nos sèves Je vogue sur les âmes La trame se fait vague Les drogues qui m’entament Me rendent blême je divague Quant imprévu mon pas Croise inattendu Brusquement tu es là Et tes bras sont tendus Tu me prend la main Me dit demain t’attend Dans un élan soudain Vient on pensera le vent Alors nos corps s’envolent S’affolent les poids morts S’endort le vitriol Décollent mes accords Puisque le monde est fin Qu’les coins en sont immondes Qu’il inonde de chagrins Les destins qui s’effondrent A deux soyons en sûrs S’allumeront les feux Les pieux et les blessures Succomberont sous nos yeux Ensemble nous sommes là S’enlaçant il me semble Que tremblent les amas Les éclats qui s’ébranlent Ici dans nos ébats S’déclarent des incendies Au milieu des nuits noires Des espoirs d’anarchie Puisque le monde est fin Qu’à la fin il s’inonde Que s’effondrent les destins Qu’les riens remplacent les ondes Si un jour on se lasse De s’enlacer d’velour Si un jour on s’agace Que l’angoisse tue l’Amour S’il faut que l’on se quitte Pour s’acquitter des faux S’il faut que l’on s’évite Pour s’affranchir des maux Que vivent les souvenirs De nos soupirs qui ravivent Des archives nos sourires Qui étirent nos dérives Que s’impriment de nos soirs Les espoirs qui raniment Le sublime de nos histoires De nos idées noires aux abîmes
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T’as cru quoi p’tit malin T’as cru qu’on était copains ? Affalé au comptoir A m’raconter tes histoires Tes déboires j’m’en tape ça m’frappe j’sonne le clap J’m’en tape tellement j’t’assure A l’oreille j’te susurre Mes blessures ces mots doux ça m’libère c’est fou Tu d’viens flou, effacé J’t’admire te décomposer Dev’nir flaque, ça claque Le spectacle de ta débâcle Super masculinité Brûlée dans l’fossé Fini l’temps Des enfants trop grands Fini l’monde Des adultes immondes Fini l’âge Des boloss d’passage Fini la tout puissance Des hommes et d’leur indifférence Bah alors t’es tout pâle Qu’est qu’y a tu t’sent d’jà mal ? Reste là, j’commence Et si tu pressent la violence Qui arrive chauffe la sève De toutes mes sœurs qui s’lèvent C’est qu’au lieu d’nos innocences Arrivent nos vengeances Ouais j’suis vénère Tu m’rêve douce et docile Tu la sent passer la colère Qui bouscule ton idylle Tu m’prend pour ta chienne Mais tes chaînes m’ont faite lionne Hier cette violence était tienne Tes larmes j’collectionne Ouais j’suis vénère Tu m’veut bonne et facile Tu nous crois fragiles comme du verre Soumises avec style Mais l’argile deviens acier Acérées, affûtées Exaltées d’t’voir t’étouffer Avec ta virilité T’as cru quoi mon gars T’as cru qu’on resterait là ? A t’observer faire de nos corps Un terrain d’jeu pour homme fort Mais ta force n’existe pas Que dans tes rêves de vieux papa Roulé en boule sur l’trottoir Effrayé par nos espoirs Tu crois quoi mon gars Tu t’prend vraiment pour le roi ? Tu t’permet d’nous toucher D’nous juger, d’nous user Abuser d’nos âmes Tu nous blâme si on sort d’la trame Mais nous on crame tes semblables Juste avant d’passer à table Bah alors t’es tout pâle Blessé dans ton égo d’mâle ? Reste là j’continue Même si tu n’en peut plus Nous on à supporter ton règne Du berceau à dev’nir reines Alors aujourd’hui p’tite frappe Tes oreilles saignent j’m’en tape Ouais j’suis vénère Tu m’rêve simple et sensible Mais t’a abusé d’ton ère Pour faire de mon corps ton île Mon corps tu vois C’est envolé d’ton emprise Fini l’temps où toutes vos voix Nous disaient soit putes soit soumises Ouais j’suis vénère Tu m’veut calme, imbécile Tu la sent passer la colère D’la tempête qui balaie ton île Seul sur l’océan Naufragé qui s’décompose Tout d’un coup on s’sent moins grand D’vans toutes ces colères qui osent T’as cru quoi p’tit malin T’as cru qu’on d’viendrait copains ? Que si tu pleurait un peu J’te laisserais attiser mon pieu ? Mais mon gars rentre chez toi J’en veut pas d’tes débats Et me dis pas qu’t’es Hercule J’la connais la pilule T’as cru quoi p’tit malin T’as cru qu’j’te tiendrais la main ? Mais fini l’assistanat J’y crois plus à tes blablas Et j’te préviens si j’t’accompagne C’est certainement pas pour ton bagne P’têt bien jusqu’à la porte Parcque là faut qu’j’te supporte T’as cru quoi, mon gars Que c’rap ne parlait pas d’toi ? Que t’étais la perle rare Qu’éclaircirait l’blizzard ? Bizarre ton voisin Lui aussi s’sent très malin Ne s’dit pas d’tous ces fumiers Qu’on fait de nos corps des fossés Tu sais quoi, mon gars On défend tous son bout d’gras Incapables d’s’voir dans l’miroir Mais persuadés d’être des espoirs Du boloss squatteur de bar Qui frappe sa femme tous les soirs Au beau gosse, populaire Qui transforme les cœurs en pierre De l’anarchiste en carton Qu’enchaîne ses conquêtes au balcon Sous couvert d’amour libre Crée des gifis pour son chibre Du mascu trop lubrique Au frotteur qui s’astique Du dragueur qui insiste Au drogueur qui existe Beh alors t’es tout pâle Qu’est qu’y a tu t’sent mal ? T’es sérieux, tu m’en veut ? Tu d’mande bien qu’on t’épargne un peu ? T’aimerais bien qu’on t’ménage Qu’on prenne soin de ton p’tit toi Tu nous rêve douces et sages Soumises aux abois Beh alors t’es tout pâle T’inquiète pas c’est normal Mais reste là c’est pas fini Y’aura ni pardons ni oublis Même si c’rap touche à sa fin Ici commence nos destins Imprime, rappel toi Tu n’seras jamais mon roi Mais ouais on est vénères On a brûlé ton monde On r’viendra pas en arrière Maintenant nos colères grondent Ouais on est vénères Tu nous rêves nous veut tienne Mais tu n’allumes que nos colères Nous n’serons plus jamais ta chienne
11.
Amour jamais 03:51
12.

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released August 18, 2023

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Maria Zard Brittany, France

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