1. |
Culture
04:18
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Allez lève toi
Allez, un pied puis l’autre
Allez lève toi
Allez Ouvre ta porte
Ils ont voulu t’abattre
Te détruire rien à battre
On sera là dès demain
Te r’construire de nos mains
Prenons les pierres
Levons les murs
Portes en fer
Contre les blessures
Qu’ils t’on infligé
A grand coup d’bulldozer
On ira leur crier
Rien à foutre d’ton taser
On était là hier
On s’ra toujours là demain
S’il faut vous faire la guerre
On la f’ra pas de loin
Même à terre on s’lève
On s’élève , nos sèves
Qui se mettent à bouillir
Qu’ils aimeraient voir souffrir
Nous aiderons à courir
Pour que le pire des soupir
Ne fasse pas d’nos sourires
Un putain d’souv’nir
Acrobate
Tu dois te battre
Funambule
Pour nos bulles
Ils veulent faire de nos âmes
Un putain d’vide sans fond
Mais leurs pieux font la trame
De nos inspirations
Les libertés s’effondrent
Ils veulent nous mettre au pas
Mais temps qu’nos cœurs font onde
Nous ne partirons pas
Ils veulent faire de nos voix
Un tas de cendre
Et de toutes leurs lois
Qu’ils nous répandent
Ils espèrent bien tuer
Les espoirs d’libertés
Mais ils ne savaient pas
Qu’on ne nous abat pas
Tous les poètes
Lèvent la tête
Temps que dans ce monde
Les colères grondent
S’ils détruisent nos cabanes
On ouvrira les vannes
De nos âmes qui crient
Au fond de nos esprits
Que ces notes qui résonnent
Au long de nos automnes
Nous rendent libres nous envolent
Malgré les coups qui volent
Du bout de leurs matraques
Des réformes qui attaquent
Ils imposent leur spectacle
A grand coup d’claque
Après les squats les bars
Après les bars l’anar
Après l’anar le pauvre
Après ça on s’sauve
Ils ont fait champ de ruine
Nous on chante, imagine
Ils veulent croire à la fin
Et nous main dans la main
Du début on repart
On répare nos espoirs
On rouvrira nos portes
Tant que nos cœurs supportent
Allez, lève toi
Allez, t’es pas seul
Allez, lève toi
Allez, touche le sol
S’ils ont cassé nos murs
S’élèveront nos murmures
Pour devenir des cris
Qui résonnent dans la nuit
Jusque dans leur cauchemars
Ils verront l’étendard
De nos âmes qui explosent
De nos notes qui s’imposent
S’ils veulent nous rendre aveugles
Nous ne seront plus muets
Et nous nous ferons aigles
Permet moi d’insister
S’ils veulent casser nos angles
On n’cessera d’exister
De griffes seront nos ongles
On n’cessera d’attaquer
Et nos squats nos comptoirs
Nos enceintes nos miroirs
Nos recueils de déboires
S’allumeront de noir
Et toujours de nos nuits
S’élèveront nos esprits
S’ils nous veulent endormis
Nous nous ferons de bruit
S’il nous veulent sages
Nous nous ferons rage
S’ils nous veulent sourds
Nous nous ferons jour
S’ils nous veulent morts
Nous nous ferons forts
S’ils nous inondent
Nous nous ferons mondes
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2. |
Souvenir
04:13
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3. |
One shot
03:59
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4. |
Contact ( Départ )
03:47
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5. |
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Nue sur le bitume
Quand la plume s’est tue
Trop déçue de la lune
Qui allume les abus
Abîme les éclats
Quand éclatent les crimes
Affine les ébats
Quand s’abattent les déprimes
Les corps qui défilent
S’empilent sous nos forts
Dans des décors subtiles
Habiles parjures de mort
Consommation sans fin
Affamés d’inactions
Explosions des matins
Où s’éteignent nos illusions
Piétinés les espoirs
Sur les trottoirs brûlés
Embuées les histoires
Trajectoires des paumés
Je court sur le bitume
La plume en bouée de secours
Quand les jours d’amertume
S’enfument les discours
Je ne crois plus en rien
Et rien ne passe en moi
J’ abat tous les matins
J’éteins tous les émois
Je ne rêve que de vide
Avide d’une trêve
Où crèverait l’éphéméride
Qui rend arides nos sèves
Je vogue sur les âmes
La trame se fait vague
Les drogues qui m’entament
Me rendent blême je divague
Quant imprévu mon pas
Croise inattendu
Brusquement tu es là
Et tes bras sont tendus
Tu me prend la main
Me dit demain t’attend
Dans un élan soudain
Vient on pensera le vent
Alors nos corps s’envolent
S’affolent les poids morts
S’endort le vitriol
Décollent mes accords
Puisque le monde est fin
Qu’les coins en sont immondes
Qu’il inonde de chagrins
Les destins qui s’effondrent
A deux soyons en sûrs
S’allumeront les feux
Les pieux et les blessures
Succomberont sous nos yeux
Ensemble nous sommes là
S’enlaçant il me semble
Que tremblent les amas
Les éclats qui s’ébranlent
Ici dans nos ébats
S’déclarent des incendies
Au milieu des nuits noires
Des espoirs d’anarchie
Puisque le monde est fin
Qu’à la fin il s’inonde
Que s’effondrent les destins
Qu’les riens remplacent les ondes
Si un jour on se lasse
De s’enlacer d’velour
Si un jour on s’agace
Que l’angoisse tue l’Amour
S’il faut que l’on se quitte
Pour s’acquitter des faux
S’il faut que l’on s’évite
Pour s’affranchir des maux
Que vivent les souvenirs
De nos soupirs qui ravivent
Des archives nos sourires
Qui étirent nos dérives
Que s’impriment de nos soirs
Les espoirs qui raniment
Le sublime de nos histoires
De nos idées noires aux abîmes
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6. |
Je suis une femme
04:34
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7. |
C'est comme ça
03:48
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8. |
Porteur d'espoir
03:44
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9. |
Corps- You don't Own me
04:35
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10. |
Tu ne m'as pas eu
05:11
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T’as cru quoi p’tit malin
T’as cru qu’on était copains ?
Affalé au comptoir
A m’raconter tes histoires
Tes déboires j’m’en tape
ça m’frappe j’sonne le clap
J’m’en tape tellement j’t’assure
A l’oreille j’te susurre
Mes blessures ces mots doux
ça m’libère c’est fou
Tu d’viens flou, effacé
J’t’admire te décomposer
Dev’nir flaque, ça claque
Le spectacle de ta débâcle
Super masculinité
Brûlée dans l’fossé
Fini l’temps
Des enfants trop grands
Fini l’monde
Des adultes immondes
Fini l’âge
Des boloss d’passage
Fini la tout puissance
Des hommes et d’leur indifférence
Bah alors t’es tout pâle
Qu’est qu’y a tu t’sent d’jà mal ?
Reste là, j’commence
Et si tu pressent la violence
Qui arrive chauffe la sève
De toutes mes sœurs qui s’lèvent
C’est qu’au lieu d’nos innocences
Arrivent nos vengeances
Ouais j’suis vénère
Tu m’rêve douce et docile
Tu la sent passer la colère
Qui bouscule ton idylle
Tu m’prend pour ta chienne
Mais tes chaînes m’ont faite lionne
Hier cette violence était tienne
Tes larmes j’collectionne
Ouais j’suis vénère
Tu m’veut bonne et facile
Tu nous crois fragiles comme du verre
Soumises avec style
Mais l’argile deviens acier
Acérées, affûtées
Exaltées d’t’voir t’étouffer
Avec ta virilité
T’as cru quoi mon gars
T’as cru qu’on resterait là ?
A t’observer faire de nos corps
Un terrain d’jeu pour homme fort
Mais ta force n’existe pas
Que dans tes rêves de vieux papa
Roulé en boule sur l’trottoir
Effrayé par nos espoirs
Tu crois quoi mon gars
Tu t’prend vraiment pour le roi ?
Tu t’permet d’nous toucher
D’nous juger, d’nous user
Abuser d’nos âmes
Tu nous blâme si on sort d’la trame
Mais nous on crame tes semblables
Juste avant d’passer à table
Bah alors t’es tout pâle
Blessé dans ton égo d’mâle ?
Reste là j’continue
Même si tu n’en peut plus
Nous on à supporter ton règne
Du berceau à dev’nir reines
Alors aujourd’hui p’tite frappe
Tes oreilles saignent j’m’en tape
Ouais j’suis vénère
Tu m’rêve simple et sensible
Mais t’a abusé d’ton ère
Pour faire de mon corps ton île
Mon corps tu vois
C’est envolé d’ton emprise
Fini l’temps où toutes vos voix
Nous disaient soit putes soit soumises
Ouais j’suis vénère
Tu m’veut calme, imbécile
Tu la sent passer la colère
D’la tempête qui balaie ton île
Seul sur l’océan
Naufragé qui s’décompose
Tout d’un coup on s’sent moins grand
D’vans toutes ces colères qui osent
T’as cru quoi p’tit malin
T’as cru qu’on d’viendrait copains ?
Que si tu pleurait un peu
J’te laisserais attiser mon pieu ?
Mais mon gars rentre chez toi
J’en veut pas d’tes débats
Et me dis pas qu’t’es Hercule
J’la connais la pilule
T’as cru quoi p’tit malin
T’as cru qu’j’te tiendrais la main ?
Mais fini l’assistanat
J’y crois plus à tes blablas
Et j’te préviens si j’t’accompagne
C’est certainement pas pour ton bagne
P’têt bien jusqu’à la porte
Parcque là faut qu’j’te supporte
T’as cru quoi, mon gars
Que c’rap ne parlait pas d’toi ?
Que t’étais la perle rare
Qu’éclaircirait l’blizzard ?
Bizarre ton voisin
Lui aussi s’sent très malin
Ne s’dit pas d’tous ces fumiers
Qu’on fait de nos corps des fossés
Tu sais quoi, mon gars
On défend tous son bout d’gras
Incapables d’s’voir dans l’miroir
Mais persuadés d’être des espoirs
Du boloss squatteur de bar
Qui frappe sa femme tous les soirs
Au beau gosse, populaire
Qui transforme les cœurs en pierre
De l’anarchiste en carton
Qu’enchaîne ses conquêtes au balcon
Sous couvert d’amour libre
Crée des gifis pour son chibre
Du mascu trop lubrique
Au frotteur qui s’astique
Du dragueur qui insiste
Au drogueur qui existe
Beh alors t’es tout pâle
Qu’est qu’y a tu t’sent mal ?
T’es sérieux, tu m’en veut ?
Tu d’mande bien qu’on t’épargne un peu ?
T’aimerais bien qu’on t’ménage
Qu’on prenne soin de ton p’tit toi
Tu nous rêve douces et sages
Soumises aux abois
Beh alors t’es tout pâle
T’inquiète pas c’est normal
Mais reste là c’est pas fini
Y’aura ni pardons ni oublis
Même si c’rap touche à sa fin
Ici commence nos destins
Imprime, rappel toi
Tu n’seras jamais mon roi
Mais ouais on est vénères
On a brûlé ton monde
On r’viendra pas en arrière
Maintenant nos colères grondent
Ouais on est vénères
Tu nous rêves nous veut tienne
Mais tu n’allumes que nos colères
Nous n’serons plus jamais ta chienne
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11. |
Amour jamais
03:51
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12. |
La vie en rose
03:20
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